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Résultats de l’Enquête internationale de 2022 du Fonds du Commonwealth (FCMW) sur les politiques de santé auprès des médecins de première ligne

Les médecins de famille sont nombreux à se servir des dossiers médicaux électroniques (DME). 

Au fil des ans, le nombre de médecins canadiens de première ligne qui se servent des DME a augmenté considérablement. Voici les pourcentages pour le Canada : 73 % en 2015, 86 % en 2019 et 93 % en 2022. La moyenne du Fonds du Commonwealth était de 89 % en 2015, et de 93 % à la fois en 2019 et en 2022.

La Stratégie pancanadienne de données sur la santé est une initiative qui vise à améliorer la collecte, l’échange et l’utilisation des données sur la santé au Canada. Avec de meilleures données, les médecins de famille peuvent fournir des soins de meilleure qualité axés sur le patient.

76 % des médecins canadiens de première ligne ont accès en ligne à des systèmes d’information. 

L’échange électronique d’information avec d’autres dispensateurs de soins s’est amélioré : 

• La proportion de médecins de famille au Canada pouvant échanger électroniquement les résumés cliniques des patients était de 25 % en 2019 et de 38 % en 2022. La moyenne du Fonds du Commonwealth était de 63 % en 2019 et de 67 % en 2022. 
• La proportion de médecins de famille au Canada pouvant échanger électroniquement les résultats des tests diagnostiques et de laboratoire était de 36 % en 2019 et de 55 % en 2022. La moyenne du Fonds du Commonwealth était de 65 % en 2019 et de 72 % en 2022.
• La proportion de médecins de famille au Canada pouvant échanger électroniquement la liste de tous les médicaments pris par un patient était de 33 % en 2019 et de 51 % en 2022. La moyenne du Fonds du Commonwealth était de 62 % en 2019 et de 68 % en 2022.

Une meilleure communication entre les médecins de famille et les spécialistes peut améliorer la gestion des soins aux patients.

Les médecins de famille canadiens ont déclaré que la coordination des orientations avec les spécialistes est un problème majeur. Voici, pour chaque pays, la proportion de médecins de famille qui ont déclaré qu’il s’agit d’un problème majeur : Suisse, 18 %; Allemagne, 22 %; Australie, 25 %; États-Unis, 27 %; Pays-Bas, 28 %; moyenne du Fonds du Commonwealth, 33 %; Suède, 37 %; Royaume-Uni, 38 %; Nouvelle-Zélande, 43 %; France, 44 %; et Canada, 49 %. Le résultat du Canada se situe sous la moyenne du Fonds du Commonwealth. Un pourcentage faible est souhaitable.

53 % des médecins de famille canadiens reçoivent habituellement des informations au sujet des changements apportés aux médicaments ou au plan de soins des patients qu’ils ont orientés vers un spécialiste. Ce résultat est semblable à la moyenne du Fonds du Commonwealth de 52 %. Un pourcentage élevé est souhaitable.

19 % des médecins de famille canadiens reçoivent habituellement un rapport dénotant les résultats de la visite auprès du spécialiste dans la semaine suivante. Ce résultat est semblable à la moyenne du Fonds du Commonwealth de 18 %. Un pourcentage élevé est souhaitable.

Les médecins de famille pourraient être mieux informés lorsqu’un de leurs patients reçoit des soins ailleurs qu’à leur clinique : 

• 24 % des médecins de famille canadiens sont habituellement avisés lorsqu’un de leurs patients obtient une consultation après les heures d’ouverture de la clinique. Ce résultat est sous la moyenne du Fonds du Commonwealth de 40 %. Un pourcentage élevé est souhaitable.
• 50 % des médecins de famille canadiens sont habituellement avisés lorsqu’un de leurs patients est vu aux urgences. Ce résultat est semblable à la moyenne du Fonds du Commonwealth de 47 %. Un pourcentage élevé est souhaitable.
• 53 % des médecins de famille canadiens sont habituellement avisés lorsqu’un de leurs patients est admis à l’hôpital. Ce résultat est semblable à la moyenne du Fonds du Commonwealth de 50 %. Un pourcentage élevé est souhaitable.

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